mercredi 1 mars 2017

D'humeur cadeaux ! Venez participer !

Jusqu'à ce soir 23h, 
où il ne peut y avoir QUE des gagnants !
Participer, c'est gagner !
Joyeuse découverte 😁




samedi 25 février 2017

Musso et Lévy n'ont plus besoin de communiquer, moi si.

Un auteur, ça écrit, mais surtout, ça doit communiquer.
Tant que son nom ne résonne pas en écho chez tous les lecteurs de romans, il est bien forcé de batailler pour attirer l'attention.
Je vous invite à entrer dans les coulisses de la création, pour découvrir un aspect méconnu du métier, qui nous oblige souvent à nous arrêter de créer...

Bienvenue dans mon planning :). J'avoue ne pas toujours pouvoir m'y tenir, mais je m'y efforce.



Au quotidien : Facebook et Twitter
Chaque jour, j'alimente mon profil personnel et ma page auteure, et je teste des tweets continuellement pour analyser les réactions.
Je consacre environ trente minutes à cette communication journalière, en m'efforçant de varier les posts et surtout, d'y être sincère.
J'ai ouvert un tableau excel où je cumule des idées et des liens pour ne jamais me retrouver à sec.

Tous les lundis et les jeudis : Instagram et billet d'humeur
Sur Instagram, je poste des photos qui parlent de #vismavied'auteur ou de mes romans, afin d'imager au maximum qui je suis et ce que je fais, de "mettre en scène" mon métier.
Parallèlement, sur la page d'accueil de mon site, je mets en ligne un "billet d'humeur", qui permet à ceux qui me suivent de connaître mon état d'esprit ou l'état de mes activités.
Je cherche ainsi à créer un lien plus axé sur l'intimité.

Tous les mardis : Skop et Blogger
Toujours dans l'idée d'élargir mon lectorat, je publie un article sur ces deux plateformes, en lien avec les métiers de l'écriture et la littérature.
Parfois, j'opte pour des extraits de mes romans afin de susciter la curiosité.

Chaque samedi : Il m'est parfois difficile de m'y tenir, mais j'anime mon site.
Billets de blog, bonus de mes romans, je rédige un ajout pour enrichir continuellement ce qui constitue mon îlot, mon point d'ancrage, où tout est rassemblé. Cela demande beaucoup de temps et d'énergie, car je n'aime pas bâcler ce que je propose, juste parce que "il faut le faire". Il m'arrive donc parfois d'y déroger plutôt que de me forcer.

Tous les 1er et 15 du mois : C'est nouveau, c'est récent, pas encore complètement en place mais c'est en cours : j'ai décidé d'élargir encore ma communication en
- créant des pubs sur Facebook et Twitter si mes finances me le permettent (ce qui est assez rare, je dois avouer)
- créant des petits concours pour attirer de nouveaux lecteurs
- alimentant ma chaîne DailyMotion d'une nouvelle vidéo, soit personnelle, soit en lien avec les thématiques qui fondent mes romans
- rédigeant une nouvelle pour Short Editions et espérer ainsi toucher un lectorat qui ne me connaît absolument pas

Et enfin, mensuellement : Une newsletter qui résume tout ce que mes abonnés auraient pu manquer.


Je vous l'avoue, je rêve du jour où je n'aurais plus à faire tout cela. Où le rapport de force s'inversera et où je n'aurais plus à courir après l'attention, à aller à la pêche, à la chasse... mais où j'aurai réussi à intéresser suffisamment de monde pour ne plus dédier mon énergie qu'à écrire et travailler ma création, toujours davantage.
Il y a peu de chances que ce jour finisse par arriver, mais j'y travaille, comme vous venez de le constater.
Il existe dans ce métier une grande part de chance... Certains auteurs percent très vite, pas toujours pour la bonne raison. D'autres peuvent passer leur vie à essayer d'attirer l'attention sans jamais y parvenir, et en ayant pourtant du talent.
Il n'y a ni recette, ni justice, ni logique... Il n'y a que de la foi.

Alors je retourne à mes tâches quotidiennes et vous envoie mes meilleures pensées dans l'immensité qui nous enveloppe :)

dimanche 19 février 2017

CHAPITRE 1...



Rien n'était plus comme avant. Tout avait changé depuis déjà longtemps. L'air était chargé d'un nouveau souffle. Un souffle amer, qui envahissait leurs narines et leur laissait une saveur astringente dans la bouche. La fumée crachée par les cheminées industrielles s'envolait pourtant loin, emportée par le vent, mais l'haleine du ciel était gorgée de relents. Ils la sentaient partout où ils allaient.
Le bip de compte à rebours tinta. Dans six minutes, tout volerait en éclats. Les Résis-terre se rassemblèrent en formation serrée, et s'élancèrent dans le couloir principal. Leur masse noire se scinda en petits groupes, et se répartit à travers les différents points stratégiques du site. L'usine « Towers » était l'une des plus polluantes de la région, peut-être même du pays. Elle déversait régulièrement quantité de produits toxiques dans le fleuve s'écoulant à proximité, et achetait la cécité des dirigeants politiques par un grand nombre d'emplois. Il fallait qu'elle arrête. Qu'elle cesse de sécréter ses fluides putrides. On les traiterait certainement de fous. On les qualifierait sûrement de terroristes. Mais peu importait. Le temps des atermoiements, des « peut-être qu'il faudrait », des « on verra le moment venu », était révolu.
Ils posèrent leurs charges explosives sur une trentaine de points, sélectionnés par l'ingénieur qui avait rejoint leurs rangs. La sécurité, dans ces usines hautement nocives pour la planète, était minime, comme si polluer était devenu naturel et ne craignait aucune remise en question. Les éclaireurs s'étaient chargés de prendre les employés en otage, et de les faire sortir du bâtiment. Aucune perte humaine ne serait tolérée dans ces opérations, s'ils voulaient être soutenus par l'opinion.
Les files sombres des Résis-terre remontèrent les boyaux de l'usine à toute vitesse et rejoignirent la sortie, poussés par la pression du compte à rebours qui semblait hausser le ton à chaque seconde. Ils jaillirent hors du bâtiment, imbibés d'adrénaline, et rivèrent leur regard sur les vans qui les attendaient au loin, au-delà des grillages. Le bip leur hurlait d'accélérer, tel un officier braillant sur ses soldats. Il fallait courir, courir vite, pour sortir du champ de déflagration.
Debout devant le véhicule de tête, Max les observait le cœur battant, les tirant jusqu'à lui par des fils invisibles, scandant mentalement les secondes. Il les voyait fuir le temps, et chercher à le rattraper. Il les voyait tarder... et se rapprocher du néant. Il sentit sa bouche s'assécher.
Ils avaient su, en acceptant cette mission, que les risques étaient grands. Ils les avaient pris consciemment. La conscience était devenue leur mode de fonctionnement. Pour certains, elle s'était présentée de manière fulgurante, telle une illumination. Pour d'autres, elle était le résultat de plusieurs années de cheminement. Mais pour tous, elle fut le halo qui les entoura de ses bras lorsque l'explosion les pulvérisa. Ils n'eurent que le temps de sentir son souffle, avant de disparaître dans son gouffre.
Les yeux de Max se mirent à briller. Les Résis-terre venaient officiellement de naître. Mais c'était dans la mort qu'ils fêtaient leur baptême. 

mercredi 8 février 2017

NOUVEL OPUS

Ils sont nés. Ils sont parmi nous. 
A l'heure du bouleversement climatique et des grandes décisions, 
les #EnfantsdePangée s'éveillent et cherchent à découvrir quel rôle leur est dévolu. 
Au sein d'une Humanité menacée et perdue, leur présence surprend et interroge. Qui sont-ils vraiment ?
Sombrez dans le premier volet de la saga et entrez dans la fin des temps. 
Personne ne sait encore ce qu'il adviendra de notre civilisation...



Format numérique et papier sur le site des Editions Hélène Jacob et sur Amazon.
Pour en savoir plus, visitez les pages dédiées à la saga.

vendredi 6 janvier 2017

A quoi servent les histoires, à quoi servent les auteurs ?


Chaque année, des milliers de livres nous sont proposés, des dizaines de films et séries déferlent sur nos écrans, et nous adorons y plonger comme on s'immergerait dans un bain de jouvence. Les fictions n'ont de cesse de nous enthousiasmer et nous passionner, d'éveiller notre curiosité et de nous retenir dans leurs filets...
Mais pour quelles raisons ? Que va-t-on y chercher, et qu'y trouve-t-on exactement ?
Petit tour d'horizon des pouvoirs et offrandes des histoires, dont nous détesterions devoir nous passer :




- Nourriture : notre imaginaire a continuellement besoin d'être alimenté pour ne pas se retrouver à l'arrêt. Or, un imaginaire qui cesse de fonctionner condamne l'individu à la résignation, la soumission, la stagnation, qu'il s'agisse de sa vie ou de sa vision de la société. Les auteurs sont là pour aider leurs contemporains à ne jamais cesser de rêver, à leur rappeler que de nombreux possibles existent et qu'ils peuvent être visités. Ils renouvellent perpétuellement le stock de réalités alternatives en proposant d'autres "moi", d'autres voies, d'autres mondes. Ils donnent de la matière à l'esprit pour qu'il continue de jouer, s'activer, échafauder, comparer... La fiction est la meilleure alliée de l'évolution, et la pire ennemie de l'abandon.
 



- Moteur : une fois nourris, nous pouvons avancer. Les histoires laissent en nous une énergie souvent inconsciente mais bien présente, qui fait palpiter notre mental et entretient la flamme de notre foi dans la vie et ses secrets. Livres, films et séries sont également les catalyseurs de nos émotions : ils veillent à ce que nous restions vivants, actifs, concernés et inspirés. Ils nous empêchent de devenir blasés ou de nous fermer sur nous-mêmes.
 



- Miroir : les fictions ont souvent un grand rôle à jouer dans l'analyse de notre existence et de notre société. Chacune d'elles déclenche en nous des réflexes de comparaison, d'évaluation, de positionnement. Les histoires sont les gardiennes de notre réflexion : elles nous forcent à rester éveillés, en alerte, toujours prêts à analyser, critiquer, remettre en question notre propre réalité. Les réactions des personnages et leur évolution peuvent devenir source d'inspiration et déclencher chez nous des prises de conscience déterminantes. Les univers et les intrigues peuvent engendrer en nous des réflexes de rébellion ou des envies de changement... Chaque fiction nous invite à l'introspection, d'une manière ou d'une autre.
 



- Pause : plonger dans une histoire, c'est aussi se couper momentanément de ses soucis, d'une réalité parfois trop lourde à porter. Les auteurs vous offrent des lieux de retraite, où vous pouvez vous réfugier et vous restaurer. Ils vous bâtissent des havres reposants ou des aventures passionnantes pour vous donner l'autorisation de fuir et de voyager ailleurs que dans vos problèmes. Ces haltes, tout comme le sommeil, sont vitales pour repartir affronter l'adversité.
 



- Passeur : enfin, les auteurs sont les véhicules d'une inspiration dont le processus reste encore inexpliqué de nos jours. D'où leur viennent leurs histoires et les thématiques qu'elles portent ? D'où leur viennent ces univers et intrigues sur lesquels ils travaillent avec acharnement pour les rendre cohérents, intéressants, trépidants ? Eux-mêmes ne le savent pas... Il est des pays où les conteurs sont considérés comme "sacrés", parce qu'ils semblent être le pont entre notre espace-temps et... tout le reste. Ils y sont perçus comme des messagers, des générateurs, des antennes-relais. D'ailleurs, de nombreuses histoires, littéraires ou audiovisuelles, ont été étudiées pour leur caractère visionnaire... Il y a derrière chaque fiction un mystère fascinant qui cherche à nous parler et nous toucher. Les histoires sont des cadeaux venus d'ailleurs.
 



Voilà tout ce que les histoires sont capables de nous apporter.De notre enfance à l'âge adulte, elles nous accompagnent et nous soutiennent.
N'oubliez jamais que, derrière chacune d'entre elles, se dissimule un auteur. Ecrire est un métier utile à la société, peut-être même vital sous certains aspects, mais il n'est que peu considéré et très mal rémunéré. Alors pensez à encourager les auteurs de temps en temps :  ils ont besoin de vous pour continuer à produire.
Belles découvertes à tous !

samedi 17 décembre 2016

Réalisme VS crédibilité en fiction...


A l'heure de la littérature engagée à effet miroir, 
petite réflexion sur la différence entre réalisme et crédibilité en fiction.


ll s'agit là de l'un des écueils auquel nous sommes de nombreux auteurs à nous retrouver confrontés tôt ou tard : faut-il être "réaliste" quand on écrit des histoires ?

Pour répondre à cette question, il faut d'abord revenir sur les définitions.

Le réalisme, qu'est-ce que c'est ?
C'est la description objective de la réalité, sans apparats, sans faux semblants, sans détours. Une description exacte et crue.
Or, lorsqu'on écrit une histoire, on décrit toujours une réalité. On la bâtit de toutes pièces, avec des individus et des intrigues qui n'existent pas tels quels dans le monde réel. Par conséquent, une fiction est toujours fondamentalement "réaliste".

Mais le problème, c'est que le lecteur, lui, aura toujours le réflexe irrépressible d'opposer à l'univers qu'il visite, des points de comparaison avec sa propre réalité. Même face à une histoire de SF ou un univers fantastique, son esprit ne pourra s'empêcher de créer des ponts permettant le va-et-vient, et rendant impossible une séparation totale des deux mondes. La logique à l'oeuvre dans son quotidien à lui, ses règles, ses lois, il ne peut les renier, ce qui implique qu'il ne peut pas tout accepter.

C'est là qu'intervient la crédibilité.
Même si on raconte une réalité très éloignée de la nôtre, on ne peut pas tout se permettre.
La crédibilité, c'est ce qui peut être cru. C'est ce qui fait preuve de cohérence, ce qui peut être considéré comme plausible.
Il faut donc faire très attention à ne pas prendre le lecteur pour une éponge au risque de la voir tout recracher. Pour qu'un récit soit crédible, ses rebondissements doivent être justifiés et ne pas rechercher la surprise au point de devenir artificiels ou saugrenus ; ses personnages doivent répondre à une véritable construction psychologique et leurs revirements de comportement doivent lui être adossés ; ses thématiques ne doivent pas sonner faux et se retrouver placardées tels des panneaux publicitaires en plein milieu de la voie.

La crédibilité de nos histoires est le pilier central de leur réussite. Le lecteur possède un instinct infaillible à ce niveau. Ce qui ne "tient pas debout" fait aussitôt l'objet d'un rejet, parce que sa construction mentale entre en ligne de compte, le fait réfléchir et analyser ce que lui propose l'auteur, au point de pouvoir développer une échelle d'acceptation.

Inventer tout en étant crédible est donc le plus grand défi de l'auteur ! Un exercice qui peut parfois se révéler délicat mais qui doit absolument trouver une solution pour éviter l'effondrement.

Bonne inspiration à tous !

dimanche 13 novembre 2016

Prochaine parution : dernière étape du travail éditorial

En février prochain, paraîtra le premier tome des "Enfants de Pangée", saga publiée par les Éditions Hélène Jacob. 
Pause dans mes oeuvres en cours pour quelques jours, afin de me consacrer à l'étape ultime du travail éditorial : 
- échanges avec le correcteur sur les dernières modifications du texte,
- échanges avec le graphiste sur la couverture définitive, 
- échanges avec mes éditeurs sur les métadonnées du livre...
 
Je suis aussi excitée que tendue, car toutes ces décisions conditionnent grandement la qualité de lancement d'un roman !

Plus de précisions sur : http://stephanie-aten.e-monsite.com/pages/projets-de-romans/suivez-le-travail-editorial-de-sa-publication.html

Belles journées constructives à tous !