samedi 25 février 2017

Musso et Lévy n'ont plus besoin de communiquer, moi si.

Un auteur, ça écrit, mais surtout, ça doit communiquer.
Tant que son nom ne résonne pas en écho chez tous les lecteurs de romans, il est bien forcé de batailler pour attirer l'attention.
Je vous invite à entrer dans les coulisses de la création, pour découvrir un aspect méconnu du métier, qui nous oblige souvent à nous arrêter de créer...

Bienvenue dans mon planning :). J'avoue ne pas toujours pouvoir m'y tenir, mais je m'y efforce.



Au quotidien : Facebook et Twitter
Chaque jour, j'alimente mon profil personnel et ma page auteure, et je teste des tweets continuellement pour analyser les réactions.
Je consacre environ trente minutes à cette communication journalière, en m'efforçant de varier les posts et surtout, d'y être sincère.
J'ai ouvert un tableau excel où je cumule des idées et des liens pour ne jamais me retrouver à sec.

Tous les lundis et les jeudis : Instagram et billet d'humeur
Sur Instagram, je poste des photos qui parlent de #vismavied'auteur ou de mes romans, afin d'imager au maximum qui je suis et ce que je fais, de "mettre en scène" mon métier.
Parallèlement, sur la page d'accueil de mon site, je mets en ligne un "billet d'humeur", qui permet à ceux qui me suivent de connaître mon état d'esprit ou l'état de mes activités.
Je cherche ainsi à créer un lien plus axé sur l'intimité.

Tous les mardis : Skop et Blogger
Toujours dans l'idée d'élargir mon lectorat, je publie un article sur ces deux plateformes, en lien avec les métiers de l'écriture et la littérature.
Parfois, j'opte pour des extraits de mes romans afin de susciter la curiosité.

Chaque samedi : Il m'est parfois difficile de m'y tenir, mais j'anime mon site.
Billets de blog, bonus de mes romans, je rédige un ajout pour enrichir continuellement ce qui constitue mon îlot, mon point d'ancrage, où tout est rassemblé. Cela demande beaucoup de temps et d'énergie, car je n'aime pas bâcler ce que je propose, juste parce que "il faut le faire". Il m'arrive donc parfois d'y déroger plutôt que de me forcer.

Tous les 1er et 15 du mois : C'est nouveau, c'est récent, pas encore complètement en place mais c'est en cours : j'ai décidé d'élargir encore ma communication en
- créant des pubs sur Facebook et Twitter si mes finances me le permettent (ce qui est assez rare, je dois avouer)
- créant des petits concours pour attirer de nouveaux lecteurs
- alimentant ma chaîne DailyMotion d'une nouvelle vidéo, soit personnelle, soit en lien avec les thématiques qui fondent mes romans
- rédigeant une nouvelle pour Short Editions et espérer ainsi toucher un lectorat qui ne me connaît absolument pas

Et enfin, mensuellement : Une newsletter qui résume tout ce que mes abonnés auraient pu manquer.


Je vous l'avoue, je rêve du jour où je n'aurais plus à faire tout cela. Où le rapport de force s'inversera et où je n'aurais plus à courir après l'attention, à aller à la pêche, à la chasse... mais où j'aurai réussi à intéresser suffisamment de monde pour ne plus dédier mon énergie qu'à écrire et travailler ma création, toujours davantage.
Il y a peu de chances que ce jour finisse par arriver, mais j'y travaille, comme vous venez de le constater.
Il existe dans ce métier une grande part de chance... Certains auteurs percent très vite, pas toujours pour la bonne raison. D'autres peuvent passer leur vie à essayer d'attirer l'attention sans jamais y parvenir, et en ayant pourtant du talent.
Il n'y a ni recette, ni justice, ni logique... Il n'y a que de la foi.

Alors je retourne à mes tâches quotidiennes et vous envoie mes meilleures pensées dans l'immensité qui nous enveloppe :)

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